Veille Smart Water
Marché
A ce jour, aucune réglementation en France n’impose d’aménagement pour le traitement des micropolluants dans les eaux usées urbaines. Les stations d’épuration n’ont pas été conçues pour traiter ces substances présentes à faible concentration et à l’heure actuelle, la réglementation ne le leur impose pas. Des technologies de traitement tertiaire ont bien été mises au point. Mais leur caractère non obligatoire ou leur coût freinent aujourd’hui leur adoption. Faut-il miser plutôt sur la réduction à la source et une optimisation des traitements conventionnels ? Ou légiférer ? Éléments de réponse :
Technologie
La sonde multi paramètre MULTI-PROBE+ de EFS (France) est destinée principalement à l’auto surveillance en ligne de la qualité de l’eau potable au travers du suivi de 8 paramètres (turbidité, conductivité, pression, température, vitesse, débit, pH, Redox) :
Sonde multi paramètre MULTI-PROBE+ de EFS
Réglementation
Dans l’Indre, un arrêté préfectoral durcit les conditions de traitement au produit phytopharmaceutique près des plans d’eau. A présent, les pesticides ne doivent pas être déversés à moins de cinq mètres d’un cours d’eau et jusqu’à 100 mètres pour certains produits :
Indre : un arrêté limite l’utilisation des pesticides près des cours d’eau
Financement
Seule collectivité marnaise parmi les 14 retenues dans le Grand Est, Châlons Agglo se lance dans l’élaboration d’un Plan de gestion de sécurité sanitaire des eaux potables (prononcer PGSSE). Une opération chiffrée à 30 000 euros, cofinancée par l’ARS (15 000 euros), l’intercommunalité (11 000 euros) et l’Agence de l’eau Seine Normandie (4 000 euros). Le plan de sécurité sanitaire dans lequel s’engage l’Agglo vise à améliorer la production de l’eau potable, mais aussi sa distribution et sa qualité :